L’aveu
Cela fait exactement 9 mois que Léo a été opéré à cœur ouvert. Lors de sa sorti il n’avait qu’une idée en tête retrouver sa mère et cette décision avait inquiété Rachel. Or depuis il a fait la connaissance d’Agathe et préfère voir vers le futur que vers le passé. Oui mais pour construire un avenir il faut des fois rouvrir des zones d’ombres de son passé. Le déclic lui vient le jour ou Agathe en souriant lui dit « si on faisait un bébé, il serait le plus heureux puisqu’on aurait plein d’amour à lui offrir ». Léo a du mal à s’imaginer avec un enfant. Il avait tellement espéré être le père de Thomas et avait été déçu, il avait tellement espéré pouvoir adopter avec Carole, et le décès de celle-ci avait mis un point final à toutes ses espérances. Il ne sait comment dire ce qu’il ressent à Agathe aussi il préfère se confier à Roland. Celui-ci voit tout de suite à sa mine défaite que quelque chose le tracasse
Roland : toi il y a quelques choses qui ne passe pas
Léo : Agathe veut un bébé
Roland : en voilà une bonne nouvelle ! Lance-toi dans l’aventure !
Léo : comment je pourrai avec mon vécu ? Déjà que je suis incapable de construire correctement une histoire d’amour solide alors imagine un enfant. Et puis j’ai peur !
Roland : Peur ! Mais de quoi ?
Léo : de faire revivre à un enfant ce que j’ai vécu enfant. Un père qui me battait, une mère qui m’a abandonné
Roland : et alors ! On ne construit pas son futur sur son passé. Tu dois oublier Léo et recommencer à vivre pour toi et Agathe
Léo : je ne pourrai pas tant que je ne serai pas ce qu’est vraiment devenue ma mère et surtout pourquoi elle m’a abandonné
Léo se lève. Roland le rattrape « et tu va ou comme ça ? »
Léo : voirRachel. Je suis sur qu’elle sait quelque chose
Roland : si c’était le cas elle te l’aurait dit depuis longtemps
Léo : non, pas si a peut me faire du mal. Tu la connais autant que moi, sous ses airs de commère elle a un cœur d’or
Roland : un peu comme toi ! Sous ton côté ours tu as un cœur en or
Léo sourit et se dirige vers le Sélec. Justement Rachel est assise à l’entrée avec ses éternels mots croisés
Léo : je dois vous parler Rachel c’est important
Rachel pose son livre et regarde Léo droit dans les yeux. Elle sent que cette conversation va la rendre mal à l’aise « vas-y je t’écoute ! »
Léo : vous connaissiez mon père n’est-ce pas »
Rachel : oui bien sûr
Léo : et ma mère vous la connaissiez ? Pourquoi est-elle partie ?
Rachel : tu le sais très bien : elle ne supportait plus la brutalité de ton père
Léo : en abandonnant son fils comme ça sans rien faire pour lui ! Je ne vous coirs pas !
Rachel : elle croyait bien faire. Elle n’avait pas le choix
Léo : pourquoi ? Lance t’il presque en rugissant
Rachel se lève d’un bon « tu me fatigues avec tes questions ». Elle commence à monter l’escalier puis se tourne vers Léo « il y a des fantômes qu’il vaut mieux laisser ou ils sont, ne serait-ce que pour ton bine ! »
Léo : mon bien c’est que je sache la vérité. Et que vous le vouliez ou non je la trouverai avec ou sans votre aide ;
Ce soir Léo est trop en colère pour passer la nuit avec Agathe. Il prétexte des soucis travail et préfère partir dormir au bureau. Agathe accepte sans dire mot même si elle se rend compte que Léo ne lui dit pas tout.
Toute la nuit il se demande par ou commencer ses recherche quand une idée lui vient en tête. Son père avait l’habitude chaque soir avant de rentrer du travail de s’arrêter boire quelques verres dans un bar. Et c’est après qu’il rentrait saoul à la maison et s’en prenait à lui.
Le lendemain Léo retourne sur les lieux ; heureusement pour lui les propriétaires sont les enfants des anciens partirons du bar. Dans l’après-midi il va voir le couple de retraité. Ceux-ci acceptent de lui parler car non seulement ils se rappellent de lui enfant mais ont aussi lu ses exploits de capitaine de police dans la presse.
Léo pose la question fatidique « vous avez connu ma mère, » la dame âgé le regarde et lui prends les mains « oui la pauvre elle s’en est vu avec ton père » Léo sent qu’il est proche de savoir. « Qu’est ce que vous savez d’elle ? » je suis mal ! Comprends-tu ! Chaque fois que j’ai voulu construire une histoire avec une femme cela n’a jamais marcha car j’ai toujours eu peur. Là, la femme que j’aime veut un enfant et moi je ne suis pas près un construire un avenir avec elle si je ne sais pas d’où je viens. Je vous en supplie »
Léo est à deux doigts de pleurer
Le couple échange un regard et la dame tout en serrant très fort les mains de Léo commence à lui raconter une histoire, son histoire ;
« Ton père a rencontré ta mère un soir dans une ruelle du quartier du vieux panier. Elle attendait ses clients »
Léo n’ose interrompre la dame tellement il a peur d’entendre la suite
« Il lui a proposé monts et merveilles à condition qu’elle arrête son métier. Elle a cru aux belles promesses. Elle s’est retrouvée dans un deux pièces au fond d’une cours. Elle ne pouvait reculer car elle s’est très vite rendu compte u’elle était enceinte. Et aller ou ? Retourner sur le trottoir ? Elle t’aimait Léo si tu savez à quel point elle t’aimait. Mais les coups ont commencé à pleuvoir de plus en plus fréquemment, de plus en plus violents. Un soir elle s’est retrouvée aux urgences entre la vie et la mort. Et tout ce que je sais c’est qu’un médecin du nom du docteur mouton a souhaité l’aider et elle a accepter ; il lui a proposé une autre vie pour vous deux »
Léo : quo ! Elle m’a abandonné pour un toubib
La vieille dame : elle st venue te chercher avec la peur dans le ventre mais ton père lui a fait la promesse que si elle te prenait ils vous retrouverez tout les deux et vous tuerez. Il en était capable. Aussi elle a fui, elle n’avait pas le choix
Léo : on a toujours le choix, vous savez ce qu’elle est devenue après ?
La dame : malheureusement non ! Mais si tu retrouves la trace du médecin, tu retrouveras la trace de ta mère
Léo se lève. La dame ne peut s’empêcher de la prendre dans ses bras « et surtout n’oublies pas elle t’aimait »
Léo sort sans rien dire ; il a du mal à récupérer et préfère aller marcher le long de la corniche.
Il rentre tard au sélec. Agathe l’attend. Léo ne sait que dire. C’est trop tôt. Il lui dit juste qu’une affaire au boulot l’angoisse et qu’il préfère être seul. Agathe accepte sachant pertinemment que Léo lui ment, mais elle tient tellement à lui qu’elle est prête à tout accepter par amour.
Le lendemain Léo file aux archives de l’hôpital et retrouve sans problème l’adresse de ce fameux docteur.
Il se rend à l’adresse indiquée quand il voit un vieux monsieur sortir de chez lui. Il l’interpelle « docteur mouton ! »
Le vieil homme se retourne et à un instant de stupéfaction « tu es Léo n’est-ce pas ! » dit celui-ci calmement.
« Comment le savez vous « répond Léo qui retient péniblement sa colère. « tu ressemble tellement à ta mère »
« Où est-elle ? Dites-le moi sinon je vous fracasse le crâne » ;
L’homme n’a pas peur ; « allez viens suis-moi je t’emmène la voir »
Léo accepte et monte dans la voiture du vieux monsieur. Après plusieurs kilomètres dans le silence le monsieur stoppe la voiture près d’un cimetière « elle est là ! Viens ». Tout les deux se rendent devant une tombe blanche fleurit de fleurs fraîches et le monsieur commence à raconter uns histoire « j’ai connu ta mère un soir de novembre aux urgences. Elle était entre la vie et la mort. Elle a passé plusieurs jours à l’hôpital. Je dois dire que j’en suis tombé » tout de suite amoureux. Petit à petit elle m’a avoué le calvaire quotidien qu’elle vivait. Je lui ai proposé de changer vie, de te prendre avec nous, elle a accepté. Mais lorsqu’elle est venue t chercher ton père la menacer. Et puis quelques temps après, lors d’examens médicaux de routine, je me suis aperçu que te mère était atteinte d’une maladie neurologique et musculaire. Petit à petit elle allait prendre l’usage de ses membres et sa tête ne suivrait plus. Aussi elle a préférait te laisser à ton père plutôt que tu voyes dans quel état de déchéance elle devenait ; »
Léo : elle aurait pu me prendre, je l’aurait aider, o aurait fini par trouver une solution »
Le monsieur : pas pour elle. Accepte le geste qu’elle a eu envers toi comme un geste d’amour. Dans son cœur elle ne t’avait jamais abandonné »
Le vieil homme sort de sa poche avec un pendentif ou sont accrochés deux lettre A comme Antoinette et L comme Léo.
« Tiens il e revient, elle m’avait dit que si un jour on se rencontrait je devait te le donner.
L’homme laisse Léo et s’éclipse.
C’est alors que le flic au grand cœur, l’homme au blouson de cuir se laisse envahir par un torrent de larmes et bredouille « maman ! Maman ! Pardon ! Je t’aimais tu sait ! Pardon si j’ai douté de toi maman »
Léo reste un bon prostré ; puis avant de partir il se retourne et dit tout doucement » je reviendrai maman avec la femme que j’aime et avec tes futurs petits enfants. Je t’aime »
Léo rejoint le sélect à pied dans un état second. En rentrant il croise rachel. Leur regard en disent long « Léo lui dit « je sais » Rachel « c’est peut-être mieux ainsi. Il fallait que tu apprennes par toit même et no par une vieille commère comme moi »Léo lui sourit, elle aussi quand descend Agathe. Léo l’enlace et l’embrasse « que me vaut ce beau moment d’affection »taquine la jeune femme « le baiser est pour la femme que j’aime et pour la mère de mes futurs enfants » ; Agathe éclate de rire, heureuse « mais avant qu’on ne s’y mette je voudrai t’expliquer d’où je viens.
Agathe n’a pas peur de ce qu’elle va entendre car elle sait que ces paroles seront celles de l’homme qu’elle aime
Sujet: L'aveu suite du texte Coeur brisé 
Jeu 6 Juil - 22:08
