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Plus belle la vie :

DEJA STAR ! À Marseille, les jeunes acteurs fêtent le 500ème épisodes.

A la une : grâce au feuilleton événement qui a lancé leur carrière, ils nous sont familiers. Mais, hors du plateau de tournage, comment les protagonistes vivent-ils leur incroyable succès ?

Plus belle la vie : à Marseille, nous avons fêté le 500ème épisode avec les jeunes acteurs.

Tous les soirs, nous les retrouvons dans le quartier du Mistral. Cette fois, c’est au soleil que nous avons dialogué avec Juliette, 23 ans, Dounia, 17 ans, et Thibault, 20 ans.

Ce vendredi 47 août, pblv passera la barre du 500ème épisode. La longévité sans précédent de cette série télévisée est la plus belle preuve de son succès. Pour fêter l’événement, nous avons rencontré, à Marseille, les 3 jeunes comédiens du feuilleton. Malgré un emploi du temps surchargé, Juliette Chêne, Dounia Coesens et Thibault Vaneck se sont longuement confiés. Complices à l’antenne, ils le sont aussi dans la vie. Entre 2 prises de vues et quelques éclats de rire, ils nous livrent leurs sentiments sur l’aventure pblv et sur leur quotidien dans la cité phocéenne. L’été studieux qui les attend n’a pas entaché leur joie de vivre.

Déjà 500 épisodes…que vous inspire ce succès ?

Dounia : quand je pense qu’au début, j’étais encore lycéenne…je ne tournais que pendant les vacances scolaires. J’ai sacrifié mes études lorsque la production m’a dit que mon personnage allait être récurrent.
Thibault : c’est une aubaine pour un débutant. Au départ, je devais rester 3 mois. J’en suis à 300 épisodes.
Juliette : j’ai l’impression d’avoir bien progressé en 2 ans.

N’avez-vous pas peur d'être définitivement associés à vos personnages ?

Dounia : ce n’est pas donné à beaucoup d’acteurs de jouer presque tous les jours. Vu la rapidité avec laquelle on tourne et le budget alloué, on n’a pas à rougir de notre travail.
Thibault : si j’avais 20 ans de carrière derrière moi, cela me dérangerait que l’on fasse l’amalgame entre mon personnage, Nathan et moi. Mais j’ai le temps de me faire remarquer dans d’autres rôles. Je ne travaille que depuis 1 an…
Juliette : Tant que mon personnage peut gagner en épaisseur, je reste.

La série est tournée à Marseille. Comment vous y sentez-vous ?

Juliette : les premiers mois, j’étais logée à l’hôtel. Avec les nombreux allers-retours entre Marseille et Paris, je me sentais un peu perdue. Maintenant j’ai un appart’ et j’ai trouvé mes marques. Je ne me suis jamais sentie seule. L’équipe de pblv est une grande famille complice qui se serre les coudes.
Thibault : Je viens de Bordeaux, j’ai fini par m’attacher à Marseille, une ville bordélique et chaleureuse. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit plus animée, comme Barcelone. En fait c’est plutôt calme. Et puis ma sœur, Aurélie Vaneck (qui joue Ninon dans la série, ndlr), y vit. Nous ne nous voyons pas souvent en dehors des plateaux, mais je sais qu’en cas de coup dur, elle n’est pas loin.
Dounia : j’ai été élevée à Aix-en-Provence, alors je ne suis pas vraiment dépaysée. Comme je n’avais que 15 ans au début du feuilleton, j’ai vécu en collocation avec Ambroise Michel et Geoffrey Sauveaux (qui incarnent Rudy Torres et Lucas Marci, ndlr). Maintenant, j’ai un appartement seul. Je mène ma barque.

Vous paraissez comblés…Rien ne vous manque à Marseille ?

Juliette : mon amoureux. Il est loin…je suis aussi très famille. Parfois il m’arrive de prendre le train pour passer une soirée à Paris.
Thibault : l’Atlantique. Mais la Méditerranée n’est pas mal non plus.
Dounia : ma famille. Néanmoins, quand j’ai des coups de blues, je me tourne plutôt vers mes amis. Je ne veux pas inquiéter mes parents.

Le tournage vous prive de vacances cet été. C’est dur…

Thibault : ça ne me dérange pas. Quand j’ai fini ma journée, je vais me baigner dans des coins tranquilles. Et dés que j’aurai du temps libre, je pourrai découvrir la région et profiter du soleil. Ça me permettra de tenir jusqu’à fin août.
Dounia : j’aurai une semaine de repos en septembre. Je resterai dans la région. J’ai hâte ! C’est difficile de se concentrer lorsqu sait que tous ses copains font la fête…
Juliette : je profite des terrasses en bord de mer. C’est un luxe de vivre sur la côte. Et je me rattraperai en septembre : j’irai passer 15 jours dans ma maison familiale en corse.

Connaître la notoriété aussi jeune, est-ce grisant ou angoissant ?

Juliette : c’est parfois oppressant. J’ai déjà eu envie de tout arrêter. Les marques d’affection sont touchantes, mais les gens nous racontent leur vie…c’est un peu démesuré !
Thibault : cela donne le tournis ! En une semaine, ma vie a totalement changé. L’étudiant au conservatoire qui galérait pour boucler ses fins de mois s’est retrouvé brusquement propulsé tous les soirs à l’antenne.
Dounia : je suis loin d’être une star, pourtant je ne peux pas vivre comme avant. Au début, j’étais fière d’être reconnue dans la rue ; maintenant, il m’arrive de prendre peur.

Rassurez-nous : vous avez la même vie que les jeunes de votre âge…

Juliette : j’essaie, mais lorsque je sors de chez moi, je suis rapidement accaparée par des fans. Quand j’ai envie de m’évader, je vais me faire un resto dans l’arrière pays.
Dounia : je suis devenue adulte avant l’heure, mais je n’ai pas pour autant l’impression de sacrifier mes plus belles années.
Thibault : très vite, le regard des gens me rappelle que je suis connu. Heureusement les Marseillais sont cools…pour ne pas souffrir de sa notoriété, il faut l’assumer. J’y travaille. Etre acteur facilite les rencontres mais complique les rapports humains.

Même dans les relations amoureuses ?

Thibault : les filles sont plus intéressées et plus faciles à séduire (rires). Mais elles veulent connaître le comédien, pas forcément l’homme. Mes histoires sentimentales ne dur donc pas longtemps.
Juliette : mon histoire d’amour, je la vis au grand jour. Mon copain et moi, nous avons la chance de ne pas attirer la presse people.
Dounia : mes horaires variables et ma popularité laissent peu de place à un amoureux. Pour l’instant, je ne me vois que célibataire.

En tant que comédiens, qu’est-ce qui vous fait rêver ?

Juliette : j’adorerais jouer dans des films d’époque et dire des textes classiques. Nous tournons très vite, j’ai envie d’un rythme de travaille plus lent. Et puis le théâtre et le contact avec le public m’attirent.
Thibault : moi aussi, j’aimerais avoir un rôle dans un film d’époque, les ambiances et les décors très travaillés me fascinent. Le summum serait de jouer dans un film de pirates.
Dounia : en ce moment, je suis en train de tourner pour France 2 l’adaptation des romans biographiques de Marcel Pagnol Le Temps des secrets et le temps des amours. C’est une parenthèse très enrichissante. Bien entendu, je rêve de jouer dans un long métrage. C’est sûrement là où l’on fait les plus belles rencontres artistiques. Mais devenir une star de cinéma n’est pas mon objectif.

En 500 épisodes, tous les chiffres qui comptent :

- 13000 minutes de programmes diffusées depuis le premier épisode, qui date du 30 août 2004.
- 780 jours de tournage dans les studios de la belle de mai et en extérieur dans la cité phocéenne
- 150 costumes par semaines, 5 habilleuses aux doigts de fées travaillent à plein temps sur les costumes des Mistraliens.
- 50 à 70 figurants par jour. Ils postulent par courrier et sont obligatoirement originaires de Marseille où de sa région. Une vingtaine d’habitués arpentent le plateau presque chaque semaine. Ils organisent même des soirées auxquelles les acteurs sont conviés.
- 22 rôles récurrents et 3 guests par trimestres. Il n’y a pas de héros dans le feuilleton. Chaque comédien à son heure de gloire quand il se trouve au cœur d’une intrigue.
- 15 décors fixes. Les premiers réalisés : le bar de Roland, les rues du Mistral, l’atelier de Charlotte ou encore l’hôtel le Select. Pour la 2ème saison, ont notamment été créés le commissariat, le cabinet Frémont, l’appart que partage Juliette et Samia. Certains décors sont réutilisés et réaménagés en fonction de l’histoire.
- 10 à 20 coiffures par jour. Avant d’entrer sur le plateau, les acteurs confient leurs cheveux à des mains expertes. C’est souvent l’occasion pour eux de réviser leurs textes.
- 3 tournages exceptionnels. L’accident de voiture de Lucas et Johanna, diffusé en août 2005, a demandé 2 jours de tournage. Une route sur les hauteurs de Marseille a été fermée pour filmer les cascades. De même, pour couvrir le quartier du Mistral de neige à Noël 2005, il a fallu des heures de préparation. Enfin, pour la 500ème, 2 jours ont été nécessaires pour mettre en boîte la séquence-clé de la randonnée en montagne.
- 1 grosse frayeur. L’interprète de François Marci, Thierry ragueneau, est tombé gravement malade la veille d’une semaine de tournage où il tenait un des rôles principaux. Les auteurs ont réécrit le scénario des épisodes au jour le jour.

Merci pour toute ses infos.

ça c'est une super idée ! je vais tacher de voir ce que j'ai sur mes cdr et mettre les articles en ligne
merci pour cette initiative marie

Cool

5 millions de téléspectateurs sont fans, le directeur des programmes de France3 nous explique les raisons de ce succés sans précédent.


Vincent Meslet "maintenat, notre défi est de faire durer plus belle la vie".

Quelle est la raison de ce succés?

Les auteurs font preuve d'une liberté de ton et abordent des thémes de société avec audace. On a su créér un savant mélange de romanesque et de réalisme. La multiplication des personnages permet aussi de toucher toute la famille. Plus belle la vie est une série fédératrice sans être tiède.

Le feuilleton est un genre qui a du mal à s'imposer en France. Comment l'expliquez-vous?

Les chaînes françaises ont peur de prendre des risques. Elles ont été refroidies par l'échec de séries comme Cap des Pins, sur France 2 . L'erreur est de s'acharner à plaire aux plus âgés.

Les mauvaises audiences de démarrage de la série ont faili la faire disparaître de la grille.

On savait que les 6 permiers mois seraient difficiles. C'est inhérent à la mise en place d'une telle production. Il faut d'abord savoir fabriquer un épisode par jour vant de s'attaquer au contenu. Nous avons su réagir pour dynamiser les intrigues. Maintenant, notre défi est de faire durer pblv.

Un soap en prime time a été annoncé. Le verra-t-on un jour?

Le projet reste d'actualité, mais nous n'avons pas encore trouvé l'histoire qui nous plaît vraiment. Lorsqu'on l'aura, cela prendra forme rapidement.

merci pour les info

pour notre cavalière de choc

nvr.7 a écrit:

SYLVIANE a écrit:

pour notre cavalière de choc

MERCI...JE LE MERITE BIEN, CELA A ETE LONG DE TOUT RECOPIER

ça j'en suis sur, ça prouve alors que tu nous aimes et nous aussi on t'aime

Merci pour ces infos...

nvr.7 a écrit:

SYLVIANE a écrit:

nvr.7 a écrit:

SYLVIANE a écrit:

pour notre cavalière de choc

MERCI...JE LE MERITE BIEN, CELA A ETE LONG DE TOUT RECOPIER

ça j'en suis sur, ça prouve alors que tu nous aimes et nous aussi on t'aime

merci..... euh pardon, ça c'est mieux...

le petit bouquet me suffit emplement marie

je le mérite pas et puis j'ai pas de vase suffisament grand pour le mettre