6ème histoire : L'enfant meurtri

L'enfant meurtri

Ce matin là Léo se lève fatigué. Il a mal dormi ; des cauchemars sur son passé lui sont revenus en mémoire, tout particulièrement sur son enfance qui n'a pas été rose. C'est pour cela qu'il n'en n'a jamais parlé.
Arrivé au bureau le téléphone sonne. C'est la voix d'un enfant qui appelle au secours, il dit « aidez-moi, mon père va me tuer ! «. Léo réussit à localiser l'appel et accompagné de Nicolas fonce à l'adresse indiqué. Tout les deux s'approchent et après les appels d'usage décident de défoncer la porte. Un homme costaud fonce sur Léo mais celui-ci réussi à retourner la situation et avec l'aide de Nicolas la menotte. Léo dit à son équipier « embarque-le où je lui casse la gueule ». Puis il décide de fouiller l'appartement afin de trouver le gamin. Des gémissements sortent d'un placard. Léo ouvre délicatement la porte et ce qu'il voit lui soulève le cœur un gamin, accroupi, amaigri, en pleure. Léo le soulève délicatement et d'une voix douce lui glisse à l'oreille « n'ai pas peur, je suis là, tout est fini ». Le gamin se blottit dans ses bras. Il se sent en confiance. Léo est obligé d'amener le gamin à l'hôpital et ce qu'il apprend le rend malade. L'enfant est couvert de bleus, il a subi des sévices corporels et psychologiques. Le médecin averti la Ddass et une assistante sociale débarque. Elle décide sans consulter Léo de placer l'enfant dans un foyer. Cela met Léo hors de lui. Non seulement le morne est malheureux mais de le mettre dans un endroit inconnu va le rendre plus malheureux surtout que le gamin s'est attaché à lui et réciproquement.
Une idée trotte dans sa tête. Mais il ne sait comment faire. Aussi il décide de se confier à son amie Roland. Léo voudrait adopter l'enfant qui s'appelle Paul. Mais vu qu'il est flic, célibataire et qu'il vit dans un hôtel sait pertinemment q'il n'a aucune chance. Roland bouscule Léo : »tu l'aimes ce gosse non ! Alors bouges-toi, donnes lui la chance que toi tu n'as pas eu, fonces ! »
Léo sourit, Roland a raison ;
Aussi il part en guerre contre l'administration et les tribunaux.
Le soir il passe à l'hôpital voir Paul. Tout les deux s'entendent de pieux en mieux. Mais Léo ne peut parler de son projet à l'enfant afin de ne pas lui donner trop d'espoir.
Le lendemain il a rendez-vous avec l'assistante sociale et le juge aux affaires familiale, car il a réussi avec ses relations à faire bousculer les choses. Il décide d'être franc, direct, de se dévoiler. Lui aussi a été un enfant maltraité, et ne veut pas que ça recommence pour Paul. Ok il est flic, célibataire et vit à l'hôtel mais cela ne l'empêchera pas de donner au gamin tout l'amour qu'il a manqué et de l'élever correctement. Et puis il est soutenu par sa famille de cœur, les habitants du Mistral. Sa franchise touche le juge. Aussi il apprend qu'une décision lui sera donnée dans 3 jours. Trois longs jours durant lesquels Léo ne quitte Paul pour profiter au maximum de l'enfant au cas ou.
Le jour J Léo reste accroché à son téléphone. Il s'est installé au bar et boit café sur café. Roland essaie de le réconforter comme il peut : »si tu continues à ce rythme là tu va me vider tout mon bar ». Cela ne déride pas léo.
C'est alors que le téléphone sonne. Léo, fébrile, décroche. Un sourire d'abord timide se fixe sur son visage. Roland a compris. Léo se lève d'un bond, fait un clin d'œil à son ami et se précipite à l'hôpital dans al chambre de Paul.
Il ouvre doucement la porte, s'approche de l'enfant. Leur regard se croise. Puis Léo timidement demande « ça te dirai de venir vivre chez moi ». Paul regarde Léo puis se jette dans ses bras » Oh oui papa ! »
Papa, Léo est heureux. Cela fait tellement longtemps qu'il souhaitait entendre ce mot sortir de la bouche d'un enfant, de son enfant.
Son rêve s'est enfin réaliser. Pour une fois Léo accepte de se laisser envahir par ses émotions. Et cette émotion est belle très belle.
Ce jour-là deux cœurs brisés se sont rencontrés et se sont aimés pour toujours.

désolée de t'avoir fait pleuré mais écrire est pour moi comme une évidence que je n'osais pas faire jusqu'à maintenant et ça je le dois à Pierre Martot car le sujet m'inspire beaucoup et à CIndy qui a cru en moi ! Pour le livre faut pas rêver je serai pas faire !

Très très belle histoire.

cette histoire moi elle ma touché a un point que vous ne pouvez pas imaginer....

je m'escuse d'avoir fait pleurer tout le monde

t'inquiéte c'est bon de pleurer quelque fois...

C'est vrai que cette histoire est émouvante

elle est vraiment superbe cette histoire; vraiment bravo !!

Merci, merci !

De rien, c'est vrai

Oui c'est vrai quelle est magnifique..................Merci sylvianne